Who carries the burden of climate change? Heterogeneous impact of droughts in sub‐Saharan Africa
Qui porte le fardeau du changement climatique ? Impact hétérogène des sécheresses en Afrique subsaharienne
Résumé
Droughts can dramatically affect economic activities, especially in developing countries where more than half the labor force is in the agricultural sector. This paper highlights the causal impact of drought on income inequality using a new methodology known as the quantile treatment effect on the treated under the copula stability assumption. This method generalizes the difference‐in‐differences framework to the entire distribution. The methodology is applied to a geo‐referenced and nationally representative household survey of two sub‐Saharan African countries: Ethiopia and Malawi. The results show that droughts worsen income inequality in both countries. Lower income quantiles are subject to a higher decrease in per capita income, up to 40% for the lowest income quantile. In contrast, higher income quantiles are largely unaffected or appear to benefit from the drought. These results are robust to several specifications and offer quantitative insights into how extreme weather conditions affect inequality dynamics in developing countries. Inequality formation is driven by differences in the ability to cope with droughts. The results show that wealthier households have a higher capacity to find alternative sources of income to prevent a welfare drop. In contrast, the most vulnerable households, particularly those that are low in assets, remote, or headed by women or older individuals, are most seriously harmed. Finally, consumption‐smoothing behaviors and asset depletion strategies in middle income households are also observed.
Les sécheresses peuvent avoir des conséquences dramatiques sur les activités économiques, en particulier dans les pays en développement où plus de la moitié de la main-d'œuvre travaille dans le secteur agricole. Cet article met en évidence l'impact causal de la sécheresse sur l'inégalité des revenus en utilisant une nouvelle méthodologie connue sous le nom d'effet de traitement par quantile sur le traité sous l'hypothèse de stabilité de la copule. Cette méthode généralise le cadre de la différence des différences à l'ensemble de la distribution. La méthodologie est appliquée à une enquête géoréférencée et représentative au niveau national sur les ménages de deux pays d'Afrique subsaharienne : Éthiopie et Malawi. Les résultats montrent que les sécheresses aggravent les inégalités de revenus dans les deux pays. Les quantiles de revenus inférieurs subissent une baisse plus importante du revenu par habitant, jusqu'à 40 % pour le quantile de revenus le plus bas. En revanche, les quantiles de revenus plus élevés ne sont pas affectés ou semblent bénéficier de la sécheresse. Ces résultats sont robustes à plusieurs spécifications et offrent un aperçu quantitatif de la manière dont les conditions météorologiques extrêmes affectent la dynamique des inégalités dans les pays en développement. La formation des inégalités est déterminée par les différences de capacité à faire face aux sécheresses. Les résultats montrent que les ménages les plus riches ont une plus grande capacité à trouver d'autres sources de revenus pour éviter une baisse de bien-être. En revanche, les ménages les plus vulnérables, en particulier ceux qui disposent de peu d'actifs, qui sont isolés ou qui sont dirigés par des femmes ou des personnes âgées, sont les plus gravement touchés. Enfin, on observe également des comportements de lissage de la consommation et des stratégies d'épuisement des actifs chez les ménages à revenus moyens.
Domaines
Economies et financesLicence |
---|